On l’attendait tellement celui-là ! Le premier triathlon de la saison !!! Après plus de huit mois d’entraînement régulier, l’heure était enfin venue de valider ces huit mois d’effort avec notre première compétition. Cergy annulé, Enghien pas terrible en terme de parcours, c’est vers le triathlon M de Châlons en Champagne que nous nous sommes tournés.
Dorothée, Antoine, Daniel, Henri, Olivier, Vincent et moi-même étions bien décidés à défendre haut et fort les couleurs du Courbevoie Triathlon après le forfait de dernière minute de Romain pour blessure.
Rendez-vous est donné à 9h45 à Courbevoie pour un départ groupé, Antoine et Henri nous rejoignant sur place. Le trajet se fait dans la bonne humeur mais avec tout de même un certain stress à l’approche de cette première compétition. Nous nous arrêtons sur une aire de repos à 11h pétantes pour dévorer nos plats de pâtes et autre taboulet afin d’être au top dans trois heures, le départ de la course étant à 14h.
Nous arrivons sur place vers 12h30. Nous détachons les vélos, prenons nos sacs et c’est parti, direction le stand de retrait des dossards. Stand où je me ferais quelque peu chambrer par les bénévoles du fait d’un flyer avec ma photo représentant le duathlon pour la nouvelle campagne de pub de la FFTRI (le flyer rouge).
Dossards en main, nous nous mettons à l’ombre pour nous changer. Les tri-fonctions sont mises, la crème solaire aussi. L’ambiance est de moins en moins détendue. Nous déposons nos affaires au parc à vélos puis vient l’heure du briefing d’avant-course. Ca y est, dans 10 minutes nous serons à l’eau, prêts à en découdre avec les quelques 300 participants de ce triathlon courte distance. Les combinaisons sont parfaitement mises, la corde pour les détacher bien en place, nous nous dirigeons vers le départ à 500m du parc à vélos. Certains font le trajet en nageant, nous les regardons amusés et peut-être même impressionnés par tant de détermination. C’est à pied que nous choisissons d’arriver sous la ligne de départ.
Dans quelques secondes, la saison sera lancée. Le coup de pistolet retentit, c’est parti !!!
Pour ceux qui n’ont jamais fait de triathlon en compétition, on peut comparer un départ en natation au débarquement de Normandie, sans blaguer ! C’est une guerre dans l’eau pendant 10 minutes pour se placer, éviter les coups, calmer ceux qui en donnent, ceux qui vous nagent dessus, les désorientés qui vous rentrent dedans de côté. Une vraie bataille !!!
C’est seulement après 10 minutes et un peu plus d’espace que j’arrive à enfin placer ma nage en 2 temps. La température de l’eau est à 16°c, tout à fait honorable comparée à la même époque l’an passé. J’aperçois la bouée indiquant que nous avons parcouru 500m. J’ai oublié de lancer mon chrono, je ne sais donc pas du tout où j’en suis niveau temps. Pas grave, je continue, « et 1, et 2, ffff, et 1 et 2, ffff ». J’avance à bon rythme, commence à en rattraper certains. Arrive la bouée des 1000m, le plus dur est fait. Un demi-tour après être passé sous un pont et je serai à 300m de la fin de la natation. La délivrance en soi. Je nage à côté d’un concurrent, au même rythme, on accélère un peu, et c’est à quelques mètres de la sortie que je vois un bonnet de Courbevoie. C’est Daniel. Nous sortons de l’eau ensemble, énorme ! Lui mon compagnon d’entraînement du mardi matin. Il m’annonce que nous sommes à 31 minutes. Je suis super content, moi qui m’imaginais être à plus de 35. Nous courons ensemble jusqu’au parc à vélos en enlevant bonnet, lunettes et combi non sans mal. La transition se passe plutôt bien. C’est parti pour 40km de vélo en Champagne.
Un beau parcours, pas aussi plat qu’annoncé, assez vallonné même, les bosses et les descentes se succèdent. Je rattrape pas mal de concurrents. Je dois être à un bon 33 de moyenne, j’envoie plutôt bien. Je bois régulièrement, un peu trop peut-être… Je tomberai en rade de boisson iso à 10km de la fin du vélo… En revanche, j’oublierai très certainement les barres de céréales qui m’ont fait suffoquer dès la mise en bouche. Je vais devoir me mettre aux gels, au moins en compétition. Sentant la fin du parcours approcher, j’enlève mes chaussures pour terminer pieds nus, une nouveauté pour moi cette saison dont je ne suis pas peu fier.
La T2 (transition vélo-running) se déroule correctement, si ce n’est l’oubli de ma montre sur le vélo qui me coûtera un demi-tour et 10 secondes. J’en profite pour récupérer le reste de ma boisson d’attente et je décide de partir gourde à la main et pieds nus dans mes chaussures, une première également.
La course à pied se faisant autour du parc à vélos en sous-bois pour la majeure partie du tracé. 2 boucles de 3,3km m’attendaient désormais. Je me suis vite retrouvé à court de boisson me demandant quand allait se présenter le premier ravitaillement. La petite femme d’Olivier, Mathilde, m’encourage à chaque tour ce qui fait énormément de bien quand on n’est pas au mieux, des échauffements sous le pied droit laissant présager l’apparition d’une belle ampoule. J’entends le speaker annoncer l’arrivée du vainqueur en 1h59. Je me dis que terminer en moins de 2h30 est possible. Je récupère mon chouchou à chaque tour. Le dernier arrive enfin. Je termine au sprint pour doubler 5 ou 6 concurrents et améliorer mon classement.
L’heure est aux retrouvailles avec les copains. Vincent termine premier du club en 2h17, suivi de très près par Olive en 2h18, Antoine en 2h22, moi ensuite en 2h31, Henri en 2h35, Daniel en 2h46 et Dorothée en 3h14.
Nous récupérons nos vélos, et après une énorme part du flan préparé par Olivier la veille (il nous avouera finalement que c’était une préparation tout faîte LOL), nous attelons les vélos au coffre et repartons l’esprit léger et le sourire aux lèvres en direction de notre Capitale. Les Prince et les chips de Mathilde mêlés à nos boissons gazeuses feront merveille pour la récupération.
Il est 21h, et c’est fatigué que je m’affale à table devant une bonne bière :) Prochain triathlon, Deauville dans un mois, l’objectif de la saison. Il est donc temps de ranger les affaires et commencer à récupérer pour retrouver le chemin de l’entraînement dès le lendemain.
Résultats disponibles dans la rubrique habituelle.
Dorothée, Antoine, Daniel, Henri, Olivier, Vincent et moi-même étions bien décidés à défendre haut et fort les couleurs du Courbevoie Triathlon après le forfait de dernière minute de Romain pour blessure.
Rendez-vous est donné à 9h45 à Courbevoie pour un départ groupé, Antoine et Henri nous rejoignant sur place. Le trajet se fait dans la bonne humeur mais avec tout de même un certain stress à l’approche de cette première compétition. Nous nous arrêtons sur une aire de repos à 11h pétantes pour dévorer nos plats de pâtes et autre taboulet afin d’être au top dans trois heures, le départ de la course étant à 14h.
Nous arrivons sur place vers 12h30. Nous détachons les vélos, prenons nos sacs et c’est parti, direction le stand de retrait des dossards. Stand où je me ferais quelque peu chambrer par les bénévoles du fait d’un flyer avec ma photo représentant le duathlon pour la nouvelle campagne de pub de la FFTRI (le flyer rouge).
Dossards en main, nous nous mettons à l’ombre pour nous changer. Les tri-fonctions sont mises, la crème solaire aussi. L’ambiance est de moins en moins détendue. Nous déposons nos affaires au parc à vélos puis vient l’heure du briefing d’avant-course. Ca y est, dans 10 minutes nous serons à l’eau, prêts à en découdre avec les quelques 300 participants de ce triathlon courte distance. Les combinaisons sont parfaitement mises, la corde pour les détacher bien en place, nous nous dirigeons vers le départ à 500m du parc à vélos. Certains font le trajet en nageant, nous les regardons amusés et peut-être même impressionnés par tant de détermination. C’est à pied que nous choisissons d’arriver sous la ligne de départ.
Dans quelques secondes, la saison sera lancée. Le coup de pistolet retentit, c’est parti !!!
Pour ceux qui n’ont jamais fait de triathlon en compétition, on peut comparer un départ en natation au débarquement de Normandie, sans blaguer ! C’est une guerre dans l’eau pendant 10 minutes pour se placer, éviter les coups, calmer ceux qui en donnent, ceux qui vous nagent dessus, les désorientés qui vous rentrent dedans de côté. Une vraie bataille !!!
C’est seulement après 10 minutes et un peu plus d’espace que j’arrive à enfin placer ma nage en 2 temps. La température de l’eau est à 16°c, tout à fait honorable comparée à la même époque l’an passé. J’aperçois la bouée indiquant que nous avons parcouru 500m. J’ai oublié de lancer mon chrono, je ne sais donc pas du tout où j’en suis niveau temps. Pas grave, je continue, « et 1, et 2, ffff, et 1 et 2, ffff ». J’avance à bon rythme, commence à en rattraper certains. Arrive la bouée des 1000m, le plus dur est fait. Un demi-tour après être passé sous un pont et je serai à 300m de la fin de la natation. La délivrance en soi. Je nage à côté d’un concurrent, au même rythme, on accélère un peu, et c’est à quelques mètres de la sortie que je vois un bonnet de Courbevoie. C’est Daniel. Nous sortons de l’eau ensemble, énorme ! Lui mon compagnon d’entraînement du mardi matin. Il m’annonce que nous sommes à 31 minutes. Je suis super content, moi qui m’imaginais être à plus de 35. Nous courons ensemble jusqu’au parc à vélos en enlevant bonnet, lunettes et combi non sans mal. La transition se passe plutôt bien. C’est parti pour 40km de vélo en Champagne.
Un beau parcours, pas aussi plat qu’annoncé, assez vallonné même, les bosses et les descentes se succèdent. Je rattrape pas mal de concurrents. Je dois être à un bon 33 de moyenne, j’envoie plutôt bien. Je bois régulièrement, un peu trop peut-être… Je tomberai en rade de boisson iso à 10km de la fin du vélo… En revanche, j’oublierai très certainement les barres de céréales qui m’ont fait suffoquer dès la mise en bouche. Je vais devoir me mettre aux gels, au moins en compétition. Sentant la fin du parcours approcher, j’enlève mes chaussures pour terminer pieds nus, une nouveauté pour moi cette saison dont je ne suis pas peu fier.
La T2 (transition vélo-running) se déroule correctement, si ce n’est l’oubli de ma montre sur le vélo qui me coûtera un demi-tour et 10 secondes. J’en profite pour récupérer le reste de ma boisson d’attente et je décide de partir gourde à la main et pieds nus dans mes chaussures, une première également.
La course à pied se faisant autour du parc à vélos en sous-bois pour la majeure partie du tracé. 2 boucles de 3,3km m’attendaient désormais. Je me suis vite retrouvé à court de boisson me demandant quand allait se présenter le premier ravitaillement. La petite femme d’Olivier, Mathilde, m’encourage à chaque tour ce qui fait énormément de bien quand on n’est pas au mieux, des échauffements sous le pied droit laissant présager l’apparition d’une belle ampoule. J’entends le speaker annoncer l’arrivée du vainqueur en 1h59. Je me dis que terminer en moins de 2h30 est possible. Je récupère mon chouchou à chaque tour. Le dernier arrive enfin. Je termine au sprint pour doubler 5 ou 6 concurrents et améliorer mon classement.
L’heure est aux retrouvailles avec les copains. Vincent termine premier du club en 2h17, suivi de très près par Olive en 2h18, Antoine en 2h22, moi ensuite en 2h31, Henri en 2h35, Daniel en 2h46 et Dorothée en 3h14.
Nous récupérons nos vélos, et après une énorme part du flan préparé par Olivier la veille (il nous avouera finalement que c’était une préparation tout faîte LOL), nous attelons les vélos au coffre et repartons l’esprit léger et le sourire aux lèvres en direction de notre Capitale. Les Prince et les chips de Mathilde mêlés à nos boissons gazeuses feront merveille pour la récupération.
Il est 21h, et c’est fatigué que je m’affale à table devant une bonne bière :) Prochain triathlon, Deauville dans un mois, l’objectif de la saison. Il est donc temps de ranger les affaires et commencer à récupérer pour retrouver le chemin de l’entraînement dès le lendemain.
Résultats disponibles dans la rubrique habituelle.
