Courbevoie Triathlon

EMBRUNMAN


EMBRUNMAN
5h40 du matin, parc à vélo d’embrun, la tension monte, j’ai enfilé la combi d’Arnaud Tanguy, mis mon bonnet de bain blanc.
Depuis deux jours je sais que je ne serai pas rétabli de ma blessure du 29 juillet, entorse du pied droit lors d’un footing léger. Deux jours avant le départ, je ne supportais pas le port de ma running , alors comment imaginer courir un marathon ?
6h00, le départ, je laisse partir les nageurs, les vrais, et me lance dans les derniers, suivant un balai de pieds aquatique sur le premier tour pour me guider, puis offrant les miens au second à un autre bébé nageur.
Je sors en 1h37, pour moi c’est une victoire (vous m‘avez vu nager n‘Est-ce pas ?), je suis dans les temps, merci Annelise, merci Christophe, merci Yvan.
 
A la sortie du parc, je constate de suite que la chaine se positionne mal et saute avec un clac clac qui m’accompagnera sur les 188 km du parcours vélo. Je me dis que je suis maudit.
Je m ‘arrête dans la première cote pour y remédier mais rien n’y fait.
J enrage car la veille, après avoir fait resserrer mon frein arrière, un vélociste du village exposants à régler mon dérailleur….SABOTAGE!!!!!!!!!
Je crains une plus grande défaillance et ne suis pas serein, parfois la chaine refuse de passer sur le petit plateau ce qui m oblige à descendre de vélo pour le faire manuellement.
Les paysages sont magnifiques et quelle satisfaction de remonter du monde dans le col de l’isoard!
A 30 km de l’arrivée vélo, je prends la décision de poursuivre l’aventure sur le marathon. Je sais que cela va être dur, mais je pense à mes fils, à Nadège à qui j’ai imposé mes entrainements, mes fatigues…
 
Au parc les miens sont là avec Jean, Isa, Baptiste et Elo, ce qui m’encourage à continuer.
Je cours….tout doucement, mais je cours. Dès la première montée je suis obligé de marcher, je reprends la course parfois mais le plus souvent je marche, une marche sous un soleil de plomb qui me semble interminable. Je dois aller au bout, et refuse l’invitation de l’arbitre principal qui souhaite m’arrêter au premier semi, j’ ai surement une sale tête, mais bon je suis dans les délais…..
 
Je termine mon premier IronMan avec Alexandre et loic main dans la main, je suis heureux, et ne regrette rien, je viens de vivre ma plus belle journée de sport.
 
Fabrice Herpain


Pendant ce temps les + jeunes , Loïc, Alexandre et Baptiste sont allés s'amuser sur les courses avenir et Jean participe au CD.